Carnet de route
2022 Haute Loire Landos 20-26 juin
Le 26/06/2022 par Rouchier Christian Dumoulin J.M
DES VIEUX EN LANDOS
SÉJOUR À LANDOS DU 20 AU 26 JUIN 2022
par Christian Rouchier et Jean Marie-Demoulin
Ce lundi 20 juin, à 6H du matin comme avait dit «le chef», pour éviter les grosses chaleurs, nous voilà partis pour une semaine de rando en Haute-Loire. Nous séjournerons au gîte communal de Landos d’où partiront nos randonnées.
Sur le trajet, nous faisons une étape au lac d’Issarlès pour dérouiller nos articulations. Cela nous permet de visiter l’ancienne habitation troglodyte du garde et de longer le barrage de Gage, qui fait partie, avec d’autres barrages et le lac, d’un réseau complexe pour alimenter l’usine de production électrique de Montpezat.
En milieu d’après-midi, nous arrivons en avance sur l’horaire prévu, à Landos et, en attendant que le responsable du gîte soit disponible, nous allons nous désaltérer au bar «chez Mimi» tenu par une charmante normande (une de plus). Ensuite, nous nous installons dans les deux dortoirs confortables mis à notre disposition.
Le lendemain, nous prenons la direction du hameau de Gros Pouget pour atteindre Arlempdes et la vallée de la Loire que nous longerons sur quelques kilomètres. Nous ferons notre pause «casse-croûte» au bord du fleuve où il est possible de se baigner ; en reconnaissant qu’il n’y a pas eu beaucoup de courageux ! Au moment du dessert, nous avons eu droit au gâteau d’anniversaire de Jean, mais, comme il est susceptible, nous ne donnerons pas son (grand !) age. Le soir, pour compléter, ce sera champagne à l’apéro. Et pour terminer cette journée, nous assisterons à un concert, fête de la musique oblige, sur la place du village, donné par les jeunes du collège dans le cadre de l’association «orchestre à l’école».
Après la Loire nous basculons sur le versant Allier. Nous partons du hameau d’Anglard où nous sommes accueillis par des personnages qui représentent les vieux métiers. En suivant le circuit des châteaux en ruines nous arrivons jusqu’au pont d’Alleyras où nous voyons passer le train qui circule toujours sur cette ligne cévenole. Nous casse-croûtons à Alleyras où les seuls habitants que nous croisons sont également des personnages reconstitués qui occupent bancs et fenêtres. C’est bien joli.
Le jour suivant, la météo est moins favorable mais nous partons quand même, dans la joie et…..la bonne humeur, en direction de Goudet. Hélas, cent fois hélas, la pluie nous rattrape au bout d’une heure. Nous avons tout de même le temps de parcourir ce qui fut sans doute un sentier, mais aujourd’hui en perdition. Il surplombe la Loire et le gouffre de La Poussière. A regrets, nous raccourcissons le parcourt mais nous passons malgré tout par le camp romain d’Antoune. Les Romains ont déserté depuis belle lurette mais le site est remarquable. Amélioration du temps l’après-midi. Nous en profitons pour aller découvrir les narces de La Sauvetat très bien aménagées.
Après une nuit orageuse, le temps est bien maussade, et, sur les conseils de Michèle, nous partons à Langogne à la découverte des vieux quartiers. Puis, visite du musée vivant des Calquières où l’on filait la laine.
L’après-midi, le soleil daigne se montrer. Nous partons alors en direction de Saint Haon à la découverte du Nouveau Monde et de Chapeauroux avec son viaduc ferroviaire courbe de 58 arches, sur la ligne cévenole. C’est alors, au détour d’une route, que nous croisons un ancien cafiste en voiture, enfant du pays. Il nous invitera gentiment à venir prendre le café le soir, dans leur résidence d’été, située non loin de Landos, sur la commune du Rauret. Nostalgie d’un soir où beaucoup de souvenirs de voyages ont refait surface ; façon bien agréable de rajeunir, sans trop rêver cependant !
Pour notre dernier jour, direction Solignac pour découvrir quelques tunnels et viaducs de l’ancienne ligne de chemin de fer Le Puy-Langogne. Ensuite, nous descendons jusqu’à la cascade de La Baume qui, grâce à la pluie des jours précédents, nous a offert un spectacle du plus bel effet.
Nous longeons ensuite le canal qui alimente le hameau de La Baume avec arrêt casse-croûte grand luxe puisque nous mangeons sur un table, confectionnée par des scouts ou éclaireurs.
Retour tranquille après avoir franchi une dernière fois La Baume, à gué. La soirée sera agrémentée par un apéritif offert par Michèle qui, elle aussi, a soufflé une bougie de plus lors du séjour. Je ne révèlerai pas son age car, pour les dames, ça ne se fait pas. N’empêche que pour ?? ans, elle est en super forme.
Le dernier jour se lève avec le brouillard. Cela nous permet de préparer nos sacs sans précipitation et sans regret. Après réunion extraordinaire du groupe, nous constatons que la motivation est en berne et décidons de faire juste le tour du lac du Bouchet et découvrir ses nouveaux aménagements.
Le retour vers Annonay se fera en partie avec le brouillard.
Commencée avec la canicule, la semaine se termine donc d’une façon bien différente…. Mais, peu importe, ce séjour ne nous laisse que bons souvenirs et c’est bien là l’essentiel.
Texte original de Christian Rouchier,
mis en musique par le secrétaire Jean Marie-Demoulin de Solore .
