Carnet de route

2023 Autour d'Aubagne 17-24 avril
Le 01/05/2023 par Christian Rouchier
En ce lundi 17 avril, nous laissons le temps frisquet de l’Ardèche du nord, pour le climat plus clément du Sud et nous nous sommes retrouvés le matin, sur le parking de notre hébergement situé au prieuré de Saint Jean de Garguier à Gémenos.
Notre première rando nous mènera, par le vallon des Seignors, au sommet de La Targette . De là, nous apercevons les sommets de nos futures randos ; notamment le Garlaban et La Sainte Baume. Au retour, nous passons par la bergerie de Tuny avant de retrouver notre gîte, faire la connaissance d’Agnès, notre hôtesse, et de Nathalie la cuisinière. Nous découvrons les trois chambres mises à notre disposition avant de prendre une bonne douche. Ensuite, nous passons rapidement à ce qui deviendra un rituel pendant tout notre séjour : L’A-PÉ-RO ! sous les platanes. Après consultation de la météo, au top pour cette seconde journée, le circuit du lendemain est évoqué en détail.
Après un bon repas suivi d’une bonne nuit, nous sommes à pied d’œuvre de bonne heure. Le petit déjeuner est prévu à 7H30 mais dès 7H15, une bonne partie de la troupe est déjà attablée devant les tartines ; ce qui nous a permis de ne jamais être en retard pour le départ.
Cette deuxième rando nous conduit dans les gorges d’Ollioules où nous évoluons dans les cuves du Destel. Très beau parcours dans les rochers où nous devons parfois nous aider de chaînes qui sécurisent certains passages. L’aspect ludique a été bien apprécié.
Sur le chemin du retour, pas loin du Cap Gros, nous aurons une belle vue sur la grande bleue, de Toulon jusqu’à une partie de Marseille.
En redescendant vers notre point de départ nous nous arrêtons pour visiter les restes d’un télégraphe Chappe ; avec les explications du fonctionnement (que vous pourrez demander aux participants du séjour !!!).
Troisième jour, eh oui ! ça passe…Nous partons du parc de Saint Pons, à Gémenos. En le traversant, nous avons la chance de croiser un responsable de ce magnifique parc qui nous permettra de visiter l’ancienne abbaye de Saint Pons. Nous poursuivons notre route en direction d’une ancienne glacière aux dimensions impressionnantes puis, nous gagnons le col De Bertagne où nous casserons la croûte. Retour par le pas de Cugens et le sommet du Brigou.
Jeudi, déjà ! C’est l’assaut, n’ayons pas peur des mots, de la Sainte Baume par le versant sud, qui nous attend. Nous partons de Riboux, petit village d’une cinquantaine d’habitants, perdu au milieu d’un plateau. Nous prenons la direction du col du Pilon et sa chapelle puis parcourons l’arête sur environ 5 kms. A la demande de certains(es) qui ne pensaient qu’à l’apéro, nous prenons un raccourci qui nous permettra de découvrir un puits en service avec un seau. Un bonheur pour Isis, notre compagnon à poils qui nous suit depuis le départ. Il a pu se désaltérer et continuer avec nous jusqu’aux voitures. Découverte également sur le trajet : un four à cades qui servait à faire de l’huile pour la médecine et la cosmétologie.
Jour quatre. Pour marquer le milieu de notre séjour, ce sera une rando plus tranquille. Nous partons vers le plateau du Siou Blanc qui comporte beaucoup d’abîmes ou d’avens. Nous allons rendre visite à l’éléphant de pierre et passons au jas du Siou Blanc. Nous découvrons les aiguilles de Valbelle où nous faisons halte pour le casse-croûte. Petite visite au jas de Laure qui hélas est en ruine.
Au retour, nous nous arrêtons au vallon des martyrs de Signes (38 fusillés suite à dénonciation) qui nous rappelle que malgré les difficultés actuelles il y a eu des pages beaucoup plus sombres dans notre histoire pas si lointaine.
Pour terminer la journée et sur proposition d’Agnès nous visitons la chapelle du prieuré très bien rénovée dont les murs sont couverts de plusieurs centaines d’ex-voto du seizième siècle pour les plus anciens.
Le cinquième jour nous montons au Gros Cerveau où nous découvrons deux anciens casernements qui devaient protéger Toulon d’éventuelles attaques venant des gorges d’Ollioules. En suivant les crêtes, nous découvrons une immense carrière et pouvons observer de l’autre côté de la vallée, le magnifique village d’Évenos et le fort Pipaudon.
Ce dimanche sera consacré à la découverte du Garlaban et dès le départ , nous cotoyons le monde de Pagnol en stationnant sur le parking du puits de Raimu. Direction le sommet par le Bec Cornu et le pas des quatre fers avant d’atteindre le sommet du Garlaban à 714m, d’où nous avons une vue panoramique sur Bandol, la Ciotat, Marseille et les environs.
Le retour s’effectue par la source de Barquier , presque tarie ; le puits de L’Aroumie qui à cette époque a encore de l’eau claire et fraîche mais la pompe est déficiente, le pic de Taoumé nous offre une vue différente sur le Garlaban et ses environs. Nous traversons le vallon de Passe Temps et nous affrontons la dernière difficulté du jour : la remontée jusqu’au col d’Aubignane. Un petit tour à la ferme d’Angèle, hélas en ruine, et nous regagnons le parking.
Le jour du départ est arrivé et notre dernière sortie sera raccourcie car le vent du nord souffle fort. Nous nous contentons donc de parcourir le « sentier merveilleux » au pied de la Sainte Baume après un passage à la chapelle Sainte Marie Madeleine, aménagée dans une grotte du massif. Et c’est en milieu d’après-midi que nous reprenons la direction de l’Ardèche.
En résumé, on peut dire que la semaine a été bien remplie, dans une bonne ambiance.
On peut aussi remercier Agnès et Nathalie pour leur accueil et leur sympathique et efficace présence.
L’homme orchestre, guide chauffeur et écrivain
Christian ROUCHIER
Avec une relecture et mise en forme de Monsieur Jean